Petite annonce pour femme soumise

Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 3 ans

La fille était inquiète. Elle avait répondu à l’annonce parce que son écriture à la fois ferme et tendre, crue et drôle, lui avait plu. Obéissant aux prescriptions de l’auteur anonyme, elle avait mis sous sa courte robe noire les dessous et les bas noirs les plus sexys qu’elle ait pu trouver dans sa garde-robe, et elle s’était rendue en tremblant un peu à la porte de la chambre de bonne sur cour, derrière un vieil immeuble bourgeois, au dernier étage, où l’homme devait l’attendre.

En montant, elle avait peur qu’il la trouve trop petite, tout en se disant que c’était idiot, mais elle n’attendit pas pour sonner. Il ouvrit tout de suite, comme s’il l’avait guettée. Elle avait eu un moment de recul en voyant l’homme, se disant qu’elle n’avait aucune raison de se livrer à cet inconnu, qu’elle allait s’excuser d’un mouvement de la tête et s’en aller précipitamment, mais elle ne faisait rien de tel, elle entrait en le saluant, et en répondant un peu gênée à son sourire. Il ressemblait à son texte, il semblait fin et autoritaire, et, malgré le danger qu’elle percevait clairement, ou à cause de lui, il lui plaisait fort d’être avec lui dans cette chambre.

Elle s’entendait se raisonner, se dire qu’elle n’avait aucun recours s’il voulait la martyriser ou la séquestrer, qu’elle allait trop loin, mais loin de la faire reculer, l’idée l’excitait, et elle abattait elle-même dans sa tête toutes les barrières qu’avant de s’autoriser à céder à ses pulsions, elle s’était vainement promise de dresser face à l’irrépressible désir d’esclavage qui la taraudait : elle ne ferait rien la première fois, juste reprendre rendez-vous, elle laisserait son adresse cachetée à une amie, elle se renseignerait sur l’inconnu.

Au lieu de cela, elle s’avançait en baissant les yeux, certaine qu’elle obéirait à tout ce qu’il lui demanderait, et souhaitant déjà qu’il sache être aussi cruel et sévère que tendre et aimant. Il l’avait compris, et lui ôta doucement son manteau. La chambre était simple, un grand lit au milieu. Elle chercha instinctivement des yeux les barreaux, les suspensions au plafond ou les radiateurs, et se ravisa quand elle vit qu’il la regardait. Elle ne savait comment se passaient ces rencontres avec d’autres femmes, elle avait peur d’être ridicule ou maladroite, mais elle avait un peu honte et beaucoup de plaisir à se sentir déjà le ventre envahi de désir et noué d’une frayeur délicieusement sensuelle, à l’idée qu’elle ne pouvait plus fuir ce que l’homme lui proposerait.

Dites-moi d’abord ce que vous voulez, l’entendit-elle lui dire doucement, " ce que vous voudrez ". Elle n’avait pas eu le temps de réfléchir qu’elle avait déjà répondu. Il dit assez durement " à genoux ", elle se précipita. Appuyez le ventre sur le lit, je ne vous attache pas, je veux voir si vous avez du caractère. Relevez votre robe, gardez votre culotte. Ecartez un peu plus les jambes. Penchez-vous un peu plus, mettez les bras plus en avant sur le lit. Vous être ravissante. Il faut que vous restiez à genoux ainsi jusqu’à ce que j’arrête, sans que vos mains quittent le lit, mais n’hésitez pas à vous tortiller et à bouger si cela vous aide. Voici un coussin sous vos genoux, vous serez plus confortable, et vous lèverez un peu plus la croupe. Oui, très bien, en arrière, comme cela. Vous aimez la cravache, la ceinture, la main nue ? Pour commencer, je veux dire.

Ce que vous voudrez, faites de moi ce que vous voudrez, je suis à vous. Le coup de ceinture lui arracha un cri, presque de plaisir tant elle attendait la correction avec délices. Elle avait malgré cela déjà redressé le corps et levé les bras, et se replaça précipitamment, se retournant un peu d’un air fautif. Lui regardait avec délectation sa cible, elle avait la croupe adorablement ronde. Il se replaça un peu plus loin et de côté, et la prévint qu’il allait la battre de façon plus régulière, avec plus d'intensité, et qu’il ne fallait pas qu’elle bouge les bras comme cela.

Pour le reste, sautez et ruez comme vous voudrez. Elle apprécia le conseil, elle en eut besoin, mais elle résista bravement, sauf quelques embardées involontaires, et réussit à ne jamais mettre les mains derrière elle pour se protéger. Elle avait les fesses en feu, il frappait plus fort qu’elle n’aurait cru, et cela faisait terriblement mal chaque fois que le cuir venait zébrer la croupe tendue, mais elle était heureuse de tenir, et sentait presque tout de suite la chaleur de la douleur se transformer en plaisir.

Elle se laissait plus aller, osant même avancer et reculer de la croupe entre les coups comme si elle jouissait en appelant la lanière. Il allait à droite et à gauche, avançait, reculait, variait ses angles, mais frappait toujours aussi fort avec la terrible boucle sa cible, qui devenait écarlate sous la soie noire. D’un coup, il s’arrêta, sans rien dire, lui laissant prendre son souffle.

Elle fut elle-même surprise de se sentir le bas-ventre inondé de plaisir et, alors que l’interruption des coups lui faisait pourtant sentir plus crûment encore ses fesses en feu, elle ne put retenir un long râle, qui la prosterna aux pieds de l’homme. Il la releva, lui souriant gentiment, et l’embrassa avidement sur la bouche en lui caressant la croupe, au-dessous de la robe. Puis il la laissa en plan et ouvrit le tiroir où elle se doutait qu’il avait ses instruments.

Bien, voilà pour le caractère. A moi de me faire plaisir. Je vais te fouetter jusqu’au sa ng, et je serai enchanté de te voir te tordre et supplier, tu es vive et belle, tu vas aimer être battue mais sous le feu du fouet ça ne t’empêchera pas de te maudire et de te jurer qu’on ne t’y reprendrait plus. Je vais t’attacher, cette fois, je veux te flageller sans me retenir, t’entendre hurler et mendier que je m’arrête, mais rassure-toi je ne m’arrêterai pas. Je ne veux pas que tu puisses accepter les coups, cette fois, comme tu viens de le faire si généreusement, je veux que la souffrance te mette hors de toi. Si tu veux t’en aller, fais-le maintenant, sinon, enlève ta robe, ne garde que tes bas et ton soutien-gorge.

Oui, enlève aussi la culotte. Montre tes fesses. Splendides. Elles étaient zébrées de larges marques rouge sombre sur toute leur rondeur. Lève les bras. Tu as un corps divinement sculpté. Je vais te fouetter sur tout le corps, avec cette garcette. Elle se termine par ces trois courtes gerbes armées d’une petite bille pour claquer plus fort, qui sont du meilleur effet, mais c’est encore la tige elle-même, souple et nerveuse, qui en fait le charme le plus vif, elle arrache à la mieux disposée des femmes des supplications affolées. Agenouille-toi sur le lit. Non, écarte plus les jambes. Lève les poignets au dessus de la tête, je vais simplement les attacher à la corde qui pend juste au dessus du lit.

Tu vois, tu n’es pas tendue, tu peux baisser la croupe presque jusqu’aux talons, t’agiter de tous les côtés, essaie seulement de bien garder les cuisses ouvertes, c’est pour pouvoir ajuster quand j’en aurai envie un cinglon bien senti entre les jambes. Prépare-toi à être débordée, j’aime cette position et je compte bien aller jusqu’au bout du plaisir que je prendrai à ta souffrance, et même au delà, je veux que tu te tordes en criant et en suppliant, que tu hurles merci, que tu ne puisses plus rien opposer au supplice qu’une panique sans calcul, il faut que tout amour propre, tout défi, toute résistance, et même tout effort fait pour t’offrir, soient emportés comme fétus de paille devant la brutalité insupportable de ta flagellation.

Me permets-tu de t’attacher ? Réponds maintenant, ensuite il te faudra aller au bout de ton supplice. Je savais que tu tendrais les poignets, tu es belle, je vais être très sévère, tu vas hurler et pleurer, souffrir et supplier, mais tu seras mon esclave à jamais, et tu reviendras quand je voudrai. Le ventre serré de peur et de désir, elle leva les poignets serrés, laissa l’homme les fixer à la corde et la tendre juste comme il le voulait. Elle était heureuse. Elle ferma les yeux et, se laissant pendre à la corde, agenouillée les cuisses bien écartées, elle commença d’instinct à onduler de la croupe pour provoquer son inquisiteur.

Dès le premier cinglon, qui mit du temps à venir, elle cria sans essayer de se retenir, elle voulait être débordée par la puissance des coups, s’abandonner au fouet. Comme une lame de feu, la lanière l’avait frappée de biais sur le dos, et elle se cambra sous la morsure. Tout de suite, la garcette la cueillit sur le ventre et la rejeta en arrière. Elle gémit et ferma les cuisses, d’un geste réflexe, essayant de ramener ses genoux devant elle pour se protéger, mais le coup suivant, droit sur ses fesses, la remit à genoux, et elle ne tenta plus de contrôler ses mouvements, râlant et dansant sous la cuisante lanière, le beau corps aux lignes soulignées par les zébrures de la garcette suivant en les accentuant les volées qui la faisaient gémir et se tordre.

Il savait fouetter une femme, et la lanière allait des flancs aux cuisses, mordait la taille, revenait enlacer le ventre, cinglait les épaules, et chaque fois la malheureuse ruait, se cabrait, se tordait de côté, tirait sur ses poignets, son râle continu étant seulement interrompu par un gémissement aigu lorsque la garcette s’abattait.

Elle ne se rendit pas compte qu’il avait fini, elle soufflait en gémissant au bout de sa corde depuis un long moment lorsqu’elle comprit qu’il l’embrassait, et qu’il lui tenait le sexe de la main. Elle se renversa de plaisir immédiatement, saisie par un orgasme sauvage qui lui fit serrer le bras de l’homme entre ses jambes comme une forcenée, pendant qu’elle avalait sa bouche avec volupté, avide et totalement offerte.

Il se libéra pour la prendre par derrière, toujours suspendue, et elle jouit à nouveau, suffoquant sous l’intensité de son plaisir. Il se releva sans un mot, toujours avec un très léger sourire, et lui tendit ses vêtements qui traînaient autour du lit.

Soudain un peu confuse, comme prise en faute, elle se rhabilla rapidement, le corps tremblant sous l’effet conjugué du plaisir et de la brûlure du fouet. Quand tu reviendras la semaine prochaine, je prendrai un autre fouet, un martinet à longues lanières de cuir tressé, et après t’avoir mise en condition sans t’attacher en te battant sur les fesses et le dos, je te fouetterai surtout sur les seins et sur le sexe. Tu verras qu’aujourd’hui je n’ai fait que t’appâter. Elle fila comme un voleur.

Elle savait qu’elle serait à l’heure au jour dit.

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Beau récit particulièrment enivrant ! Etre amené directement dans le monde du BDSM hard exige de la part de la Perdonne Dominante un très bon feeling et du talent.
J'adore, c'est super bien écrit. Merci !!
Cette histoire mérite vraiment un petit commentaire et un merci
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